Claude FIOR, fondateur de Fior Concept, est né
à Nogaro en 1955. Il est décédé accidentellement
aux commandes de son avion personnel en décembre 2001. Son
fils Fabien FIOR lui a succédé à la tête
de l’entreprise. Cependant, toujours à la tête
d’un team sur le circuit de Zuhai en Chine, il s’associe
en 2007 avec son ingénieur, J-L Gallier.
Pilote de Grand Prix, vainqueur des 24 Heures du Mans, Claude FIOR
concevait et construisait ses propres motos, dès 1978, dont
les premières au monde avec châssis et suspensions
en aluminium.
En 1981, les châssis des motos de C. Sarron et M. Fontan
seront développés et construits pour l’équipe
Yamaha France
En 1986, une série de 150 motos de sport sera produite avec
des cylindrées de 750 à 1100 cm3 et distribuées
par Boxer Bikes à Toulouse. Ces motos étaient les
premières à utiliser, de série, des cadres
en aluminium. Cette même année verra la construction
de prototype pour Yamaha Japon et la réalisation de six châssis
de cycles de compétition, officiels, Peugeot.
C’est ainsi que l’entreprise FIOR Concept a débuté
en 1986 avec la conception et la construction de motos de course.
Son nom est devenu synonyme de créativité, d’innovation
et de qualité alliées à une réactivité
exceptionnelle forgée dans le monde de la compétition.
Le Team FIOR s’est classé pendant quatre années
consécutives, de 1986 à 1989, « Meilleure Écurie
Privée » en Championnat du Monde des 500 cm3.
En 1988, Claude Fior fait parler de lui dans le monde de la course
moto, en étant le seul européen à défier
les grands constructeurs japonais. Avec l’aide de son ami
Alain Michel, pilote de side-car, il conçoit une moto entièrement
française. L’innovation principale de cette machine
est son architecture. La suspension avant, alors inédite
se prête bien à la réalisation d’un moteur
porteur. Cette équipe privée sera cette année
là, la meilleure du championnat du monde 500 cm3 avec son
pilote suisse Marco Gentille. En 1991, la maîtrise des techniques
de compétition conduit l’entreprise à s’orienter
vers le secteur de l’automobile en concevant ses premières
monoplaces. L’entreprise réalise tout d’abord
six Formules Renault pour l’école de pilotage du circuit
Paul Armagnac de Nogaro. Puis, RENAULT et ELF commandent l’étude
et la conception d’une monoplace. Ce projet, appelée
FORMULE CAMPUS, était destiné à promouvoir
la compétition en France et partout dans le monde, chez les
jeunes de 16 à 19 ans en réduisant les coûts
d’une saison à 150 000 francs. Ce véhicule s’insère
parfaitement entre le karting et la formule Renault. Le succès
de cette collaboration amène le développement, en
1993 d’une Campus électrique, ELEKTRO CAMPUS, puis
une Campus fonctionnant au diester, la CAMPUS BIOCARBURANT. La Campus
a été construite à plus de 300 exemplaires
à ce jour.
Châssis de Formule campus
Formule campus en course
Hercule, notre premier véhicule utilitaire En 1995, FIOR
Concept change de dénomination sociale et devient Nogaro
Technologies. L’entreprise investit afin de se positionner
en tant que constructeur de petites séries. Afin de multiplier
notre clientèle et nos produits, Nous diversifions notre
activité avec notamment la conception et la construction
de véhicules légers utilitaires. De 1994 à
1996, Nogaro Technologies conçoit et développe le
Spider Renault Sport. Il s’agit de développer une voiture
à usage bivalent : « route et circuit ». Mais
le cahier des charges impose d’approcher, en comportement,
accélérations, tenue de route et freinage, celui d’une
monoplace, tout en respectant des coûts de fabrication et
de maintenance peu élevés. Les modèles de compétition
seront construits à Nogaro. Les premières versions
sortiront sans pare-brise avec un saute-vent inventé et breveté
par Claude FIOR.
Fin 1996, MICHELIN, en relation de longue date avec Claude Fior
commande deux engins publicitaires pour la caravane du tour de France.
Une navette spatiale et une moto roue seront conçus pour
l’occasion. En 1998, une nouvelle navette est crée,
montée sur un train d’atterrissage d’airbus A
340. De même, une nouvelle moto roue voit le jour avec une
jante arrière en douze pièces, d’un diamètre
total de 2 mètres. Un Spider Renault, surmonté d’un
globe terrestre de deux mètres de diamètre verra le
jour également. Ces trois véhicules remporteront le
prix de la plus belle caravane du tour de France.
Spider F99 version chine (capot ouvert) Le développement
à l’export reposait essentiellement sur la Campus (Italie,
Allemagne, Taiwan, Malaisie et Chine). En 1999, fort de ce succès
commercial et technologique, nous développons le Spider FIOR
F99. Disposant ainsi d’une gamme de véhicules de compétition
(Campus et Spider F99), l’entreprise a pu prospecter les marchés
asiatiques en présentant ses voitures associées à
son concept d’école de pilotage et d’organisation
des compétitions. Nous avons fourni la Chine (circuit de
Zhuhai). L’an 2000 a vu la réalisation avec l’aide
de l’ANVAR (association nationale de la valorisation de la
recherche) d’un programme de Recherche et Développement
destiné à réaliser une gamme de véhicules
utilitaires électriques, immatriculables en catégorie
quadricycle lourd : la Diabline . Concentrée de technologies
et d’innovations, la Diabline est commercialisée depuis
février 2001 et compte déjà pour clients de
grands noms tel que : Air France, les usines Peugeot, Textron, Rhône-Poulenc,
RATP, etc... Diabline plateau
Diabline Le Cocher La version "Le Cocher" de la Diabline
est une navette électrique 8 places. Cette version a été
homologuée pour un usage routier en zone urbaine en février
2002 et est bien adaptée au transport de proximité.
C’est le seul véhicule de ce type sur le marché,
idéal pour les déplacements en sites touristiques
et notamment dans les lieux réclamant silence et maniabilité
(centres villes historiques, parcs naturels, déplacements
nocturnes en ville)